30 mai 2006
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Volver est attachant et loupé pour les mêmes raisons que son cousin italien chez Moretti. Almodovar mène ses personnages avec ses recettes habituelles, mais emprunte le scénario d'un vieux Colombo vermoulu, et ça se voit, que rien n'est crédible, que les actrices rament pour assurer les transitions, qu'elles se sentent parfois dans un Plus belle la vie vaguement castillan. Alors on se laisse gentiment bercer, ça pourrait durer trois heures ou toute la vie, Penelope Cruz est parfaite avec son faux-cul et ses yeux charbonneux, mais la finalité du film laisse perplexe et l'autocitation du cinéaste trop voyante.
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