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18 novembre 2005 5 18 /11 /novembre /2005 11:40

Pas grand chose à se mettre sous la dent cette semaine, heureusement jai gardé le Manderlay de Lars Von Trier en réserve. Bref. A history of violence, malgré une trame des plus classiques, s'en tire plutôt bien, grâce à sa mise en scène impeccable et à une direction d'acteurs aux petits oignons. Le cadrage très serré met en relief les trognes d'Ed Harris et William Hurt (ça, c'est pas dur), mais aussi, de manière plus inattendue, Viggo Mortensen, bien loin de son emploi d'endive couronnée de la terre du Milieu, et Maria Bello (déjà vue dans l'excellent Payback et le dispensable remake d'Assaut sur le central 13, par exemple) qui, à l'approche de la quarantaine, ressemble de moins en moins à une bimbo interchangeable et de plus en plus à une déclinaison moderne crédible des statues grecques du cinéma ricain des années 50, évoquant par instants Sharon Stone époque Casino. Après un début de film que les producteurs de la Petite maison dans la prairie auraient sans doute jugé trop mièvre, la scène clé, coupure incisive très brève et d'autant plus efficace, fait décoller la tension. Tu regrettes juste la symbolique lourdingue du fils-qui-se-découvre-fort-comme-son-père, et la petite fille, tellement pénible que t'aimerais bien qu'elle se fasse dézinguer très vite, la gourdasse.

Au fait, quelqu'un a vu un bon film de Sharon Stone depuis Casino ? C'est bien ce qu'il me semblait aussi... Et c'est pas la suite de Basic Instinct qui va sauver les meubles...

(Vivement 2026 et Basic Instinct 7 : meurtres au dentier, poursuites en déambulateur et prothèse de la hanche libidineuse)

 

 

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commentaires

B
ooooooh ouiiiiiiiiiii viggggggggo
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B
je tiens à préciser que j'aime uniquement viggo pour son physique, que ce soit clair
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C
Moi ce que j'ai le plus aimé dans ce film, c'est le travail sur les couleurs et le grain de la photo, qui changent dramatiquement, mais subtilement en fonction des scènes. C'est particulièrement frappant entre la ferme familiale, ou tout semble sous un voile miteux/poussiéreux/grisatre, et la baraque du grand méchant (où tout est en boiserie, pierre, etc...) où l'image est particulièrement nette à ce moment là, et les lumières particulièrement travaillé. Ça c'est du grand Chef Op' à mon avis. Je sais pas qui c'est (j'ai pas regardé), mais il est bon.<br /> <br /> Après, oui, pas mal traité non plus la dichotomie séparation des esprits (à cause d'un gros mensonge par omission, et d'un coup, on ne sait plus qui est l' "autre") / retrouvaille des corps (parce que l'"autre" reste aussi le même - et c'est vrai que les 2 scènes de cul sont pas mal tournées du tout).<br /> <br /> Mais sinon, franchement, le script casse pas trois pates à un canard et quasiment toutes les scènes "de l'intrigue" sont ultra-prévisibles, presque à la seconde près (la scène dans le shopping mall avec la gamine qui "disparaît", j'ai failli m'esclaffer tellement elle est téléphoné de bout en bout).<br /> <br /> Et puis le coté "Hérédité de la violnece", comme vous dites, c'est hyper-malsain je trouve, et pas crédible pour un sou. Si c'était ça le thème central du film, c'est raté.<br /> <br /> Heureusement le film est assez bien fichu pour qu'on puisse se raccrocher à autre chose.<br /> <br /> En particulier à de bons acteurs, Ed Harris et William Hurt (qui à un regard incroyable dans ce film), et surtout, surtout, Maria Bello, effectivement.<br /> <br /> Viggo Mortensen, lui, reste un peu une endive. Une endive plus crédible que dans le SdA, mais une endive quand même. :-p
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V
Alors, il y déjà un grand hobbfisch joufflou qui milfe ds tous les sens :D<br /> ensuite il y a un hobboubou qui appele les femmes morues (si votre honneur J'AI des preuves écrites)puis une hobbphé qui s'ballade ds les expos nez au vent et au final Hobbvita qui cherche désespérement les patates de Viggo...(aucun message à caractère sexuel ici)
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B
je pouponne
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