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17 février 2006 5 17 /02 /février /2006 00:00
  • J'ai dû utiliser une ou deux fois l'expression "chef d'oeuvre" pour parler ici d'un film (Million dollar baby ? Lost in translation ?), et encore, sur la pointe des pieds. Le nouveau monde, de Terrence Malick, c'est est un, de chef-d'oeuvre, absolu, d'une beauté inouï (le plus beau film depuis La ligne rouge ?), d'une humanité presque suffocante. Mais ce n'est pas un film pour tout le monde, certains vont le détester, ne rentreront pas dedans, ne voudrons pas s'y perdre, ou ne le pourrons pas. Heureusement pour eux, les Bronzés 3 sont encore à l'affiche. Les autres verront tour à tour un opéra, un poème, une fresque et une prière, avec des acteurs en état de grâce (même Colin Farell, bien muselé, ne détonne pas, la paralysie faciale étant sans doute son meilleur registre), une mise en scène stupéfiante d'invention et de classicisme mêlés et un James Horner bien encadré par une prise de son faramineuse de détail et de méticulosité.
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commentaires

T
Bien le bonjour - je passais de blog en blog et tac je tombe sur cette critique. Je ne suis pas d'accord avec toi - autant La ligne rouge était effectivement un chef d'oeuvre - autant la, pas du tout. Trop de longueur, trop de Terrence Mallick, trop de voix off.
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D
Wûh, 2h16 de film, ça peut paraître long. Pis non. Ca coule-roule... c'est un film comme je l'imaginais au vue du précédent réalisé par Malick. Tout en langueur (longueur), une voix-off omniprésente, des questions perpétuelles aux relents philosophico-metaphysico-je-remets-mes-idées-sur-la-life-en-place... Des images très crues, très en chair, des gens qui s'emmerdent tout comme on pouvait s'emmerder sur un coin de nulle part au 17ème siècle parce qu'il n'y a rien à faire, tout à faire, et qu'ils ont faim, froid.. ils sont loin de chez eux, etc. (d'habitude, dans les films de "pirates", il se passe toujours quelque chose, zavez remarqué ?). Il est loin le rêve de Pocahontas, on est dans les tripes, dans l'ignorance... pas de belles images en plan large pour faire rêver, pour se dire que l'on aimerait revenir à cet âge de pierre où tout n'était finalement que "légereté"... Non, cette vie-là était âpre, cruelle, souffreteuse, violente et souvent mortelle.<br />  <br /> On a du mal à s'attacher aux personnage, je trouve... on a du mal à croire à leur histoire d'Amour à Elle, et à Lui... le temps passe et "quelque chose" ne nous emmène pas. Les acteurs, peut-être... ils glissent sur la pellicule comme s'ils n'étaient pas les plus importants. Le plus important, semble-t-il, c'est de se poser la question du temps, de ce que nous sommes devenus pour que ces mots-là résonnent à l'aune de l'oubli du Principal : mais putain qu'est-ce qu'on fout là ? pour qui ? pour quoi faire ? jusqu'à quand ? Est-ce que l'on a pas oublié quelque chose de fondamental au passage, au lieu de sans cesse courir vers on-ne-sait-quoi ? Ouais, ça doit être ça le plus important du film qui, (très) bizarrement, fait montre techniquement de quelques lacunes au niveau du montage... des scènes coupées maladroitement (?), comme si elles n'étaient pas filmées au même moment et que la scripte était partie picoler son lait-fraiz vodka en douce. Ca en devient troublant, parfois énervant, ce manque de liant. Bref, un film où l'on se demande si l'on a assisté à quelque chose de grand ou simplement à du réactionnaire.
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G
j'ai sous les yeux le petit bout de papier qui l'annonce, découpé dans le journal, terrence malick pour moi, c'est comme manoel de oliveira, je suis fan, que ce soit dit
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P
j'ai vu... et...<br /> pas convaincue...<br /> et j'ai pas les mêmes goûts que KiMS pour l'actrice... faut dire que les boutons d'acné en gros plans permanents sur le dos, le décolleté et le visage ne crédibilisent pas assez le passage des années sur la vie de l'héroïne... ils auraient peut-être du tenter le lifting ?
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L
 NE CRITIQUE PAS LES BRONZES 3, CA N'EST PAS SIMPLE DE FAIRE LE PLUS MAUVAIS FILM DU MONDE, C'EST BEAUCOUP DE TRAVAIL ET D'ABNEGATION.
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